Organisation de la profession, obligations d’aptitudes, informations, publicités, types de mandat et devoir de conseil, faisons le point sur toutes les exigences juridiques du marché de l’immobilier ci-dessous.
L’agent immobilier est le détenteur de la Carte Professionnelle qui lui permet de travailler.
Son métier est de se livrer ou de prêter son concours à des opérations portant sur des biens immobiliers appartenant à des tiers.
Ses compétences et connaissances sont mises à disposition de propriétaires qui désirent vendre, louer ou faire gérer un ou plusieurs biens.
La profession est régi par la loi n°70-9 du 2 janvier 1970 – dite Loi Hoguet – entrée en vigueur par le décret d’application n°72-678 du 20 juillet 1972.
L’agent immobilier peut choisir de travailler la transaction sur immeubles et fonds de commerce, la gestion immobilière, être syndic de copropriété, ou être marchand de listes. Pour chacune de ces activités il doit détenir la carte professionnelle correspondante.
La carte délivrée par la CCI est valable 3 ans et doit-être renouvelée au minimum 2 mois avant son expiration.
Justifier d’aptitudes professionnelles par un diplôme qui valide des compétences commerciales, juridiques et économiques (BTS Professions immobilières au minimum).
Il est également possible de faire valider son expérience terrain par une VAE après plusieurs années de salariat. Attention : travailler en tant qu’indépendant dans l’immobilier ne vient pas remplir cette condition !
Justifier d’aptitudes professionnelles par un diplôme qui valide des compétences commerciales, juridiques et économiques (BTS Professions immobilières au minimum).
Il est également possible de faire valider son expérience terrain par une VAE après plusieurs années de salariat. Attention : travailler en tant qu’indépendant dans l’immobilier ne vient pas remplir cette condition !
La formation continue des professionnels de l’immobilier a été rendue obligatoire, n° 2014-366 du 24 mars 2014 pour l’accès au logement et un urbanisme rénové, dite loi ALUR , décret n°2016-173 publié le 18 février 2016.
Elle concerne l’ensemble des professionnels de l’immobilier.
Cette obligation permet d’assurer le professionnalisme des personnes exerçant dans le secteur de l’immobilier, de développer leurs compétences et de rester au fait des actualités juridiques concernant leur secteur d’activité, que ce soit en transaction, syndic de copropriété ou gestion locative. Ces formations doivent être en lien direct avec l’activité exercée.
immoportage propose des formations répondant aux critères définis par la loi, elles sont toutes en lien avec l’activité professionnelle du conseiller immobilier.
Pour valider le renouvellement des habilitations professionnelles, les formations doivent être délivrées et réalisées par un organisme de formation enregistré et déclaré. Celui-ci doit fournir au participant une attestation mentionnant les objectifs, le contenu, la durée et la date de réalisation de l’activité.
Plus d’informations sur la Loi ALUR.
1 – Informations et publicités concernant l’agent immobilier
Il est impératif que soient visible pour les clients, et ce directement à l’entrée des agences vitrées ou sur les sites internet des réseaux ou agences en ligne les éléments suivants :
En cas de non-respect de ces obligations, le professionnel encourt une amende de 3 000€ à 15 000€ selon qu’il est personne physique ou personne morale. (art. l.113-3-2 du code de la consommation).
2 – Les annonces et publicités des biens en mandat
Tous les documents et annonces publiées de biens à la vente ou en location doivent faire apparaitre les éléments suivants :
Les annonces doivent exclusivement concerner des biens à la vente ou à la mise en location, pour lesquels le professionnel à obtenu un mandat de la part du propriétaire.
Le mandat peut être SIMPLE : le mandant peut alors faire appel à différents professionnels pour une même prestation ou réaliser l’opération seul, sans qu’aucune pénalité ne lui soit appliquées.
Il devra néanmoins prévenir le professionnel et lui communiquer le nom de la personne avec qui il réalise la vente.
En effet le vendeur peut être sanctionné si il vend directement ou indirectement à un acquéreur qui aurait été présenté par le professionnel.
Le mandat peut-être EXCLUSIF : il engage le client (mandant) pendant une durée déterminée (3 mois max.) à faire confiance exclusivement au professionnel (mandataire) à qui il donne mandat pour la réalisation de la prestation.
Ceci est un gage de confiance et permet à l’agent immobilier ou ses conseillers de faire leur travail en toute sérénité et avec plus de motivation. Le mandant s’engage à respecter cette exclusivité, en cas de non respect il peut être sanctionné.
Toute modification du mandat, une modification de prix par exemple, doit faire l’objet d’un avenant écrit et signé par les deux parties.
Le bon de visite, parfois négligé, permet d’apporter la preuve qu’un acquéreur a bien visité un lieu par l’entremise d’un conseiller immobilier.
Le bon de visite n’a aucune valeur de mandat et ne donne lieu à aucun commissionnement. Cependant, il permet de protéger le conseiller ou l’agent immobilier au cas où le vendeur ne respecterait pas les conditions du mandat et ferait affaire directement avec l’acquéreur présenté par l’agence.
L’agent immobilier et les conseillers sont tenus à un devoir de conseil et d’assistance auprès de leurs clients.
En premier lieu il est impératif de s’assurer que le bien pour lequel est obtenu un mandat est la propriété du mandant.
Les professionnels sont tenus par une obligation d’exactitude et de vérification des informations communiquées :
Et le portage salarial immobilier dans tout ça ?